La fondation Cartier pour l'art contemporain propose une exposition
"Nous les Arbres"
jusqu'au 10 novembre 2019 !
 

Où il est question d'écologie et de la place de l'Homme dans le monde vivant.

 
C'est dans ce bâtiment imaginé par l'architecte français Jean Nouvel
que se déroule l'Expo sur plusieurs niveaux.

Dans cette salle se déploient différentes œuvres de Luis-Zerbini
réunissant peintures, monotypes et table-herbier.

Ses acryliques sur toile de 2,50m x 3,60m
montre la richesse graphique du monde végétal
et donne ainsi " la sensation d'être dans la peinture
comme si on se trouvait au milieu d'une forêt "

 Luis-Zerbini, "Lago Quadrado"

Cet artiste orchestre la rencontre imaginaire entre la flore amazonienne luxuriante
et les signes de la modernité urbaine brésilienne :

Le monde végétal constitue 82,5% de la biomasse terrestre.
En comparaison, l'Homme ne représente que 0,01% de cette masse organique.

Des monotypes sur papier coton de Luiz Zerbini 2018,
(chacun faisant 1,07m x 0,80m)
Ce qui donne une impression directe de fleurs, de feuilles et branches...

Œuvre de Cassio Vasconcellos, né en 1965, vit à Sao Paulo, Brésil

Les arbres comptent parmi les plus anciens organismes vivants de la planète,
la première forêt fossile connue date de 385 millions d'années.

L'homme n'a guère que plus de 300 000 ans d'existence...

Œuvre de Fabrice Hyber, huile, fusain sur toile 1,50m x 2,50m
Artiste français, né en 1961 à Luçon, vit à Mareuil-sur-Lay-Dissais

Observation poétique et personnelle du monde végétal...
Interrogeant les principes de croissance en rhizome, de métamorphose, l'artiste rejoint les recherches scientifiques les plus actuelles sur l'intelligence des plantes
ou la communication des arbres.

Je cite : "Lorsque je dessine un arbre, j'essaie de me mettre dans sa peau"... J'imagine qu'il a par analogie avec nos comportements profondément humains, des fonctions invisibles : comme nous, il se déplace et communique avec les autres".

Tree 2018 de Charles Gaines, né en 1944 à Charleston, Etats-Unis, vit à Los Angeles

L'artiste prend appui sur un système logique méticuleux. Partant de photographies,
il compose des silhouettes d'arbre à l'aide d'une combinaison de carrés numérotés,
en indexant les directions des branches depuis le tronc.

L’œuvre de Francis Hallé " Sophora japonica "
Encre et aquarelle sur papier - Paris 2019
Représentant cet arbre Fabaceae couvert de lierre du jardin de la fondation Cartier

Dans le jardin de la Fondation Cartier,
crée en 1994, on est invité à une flânerie avec les arbres...
L'accueil se fait avec le majestueux cèdre du Liban,
planté par Chateaubriand en 1923.
On y trouve 24 espèces d'arbre et différentes œuvres,
dont celles-ci :

 
L’œuvre " Symbiosia " 2019 de Stefano Mancuso, biologiste
et figure de la neurobiologie végétale :
A mi-chemin entre l'art et les sciences technologico-poétique.

Ici, 12 capteurs et environ 1800 points de données traitent en temps réel
des informations entre 2 arbres (le marronnier d'Inde et le chêne chevelu)
du jardin de la Fondation Cartier.

En fonction des variations de l'environnement favorables : les lignes sont droites
et inversement déformées en cas de conditions défavorables.

Pour des conditions favorables : la distance de chaque ligne est espacée
et inversement  les lignes sont plus nombreuses et moins espacées en cas défavorables.

L'apparition de nœuds entre les lignes représente une forte variation de l'environnement.

A travers ce projet, la valeur de la vie et la sensibilité des arbres sont mises en valeur
ainsi que l'impact de l'environnement.

 Et pour finir la visite du jardin : le " Prototype de paradis " 2013
l’œuvre de Fabrice Hyber
Cet arbre, à s'y méprendre n'est pas vrai, avec de jolies teintes rosées

https://www.fondationcartier.com

 261 Boulevard Raspail

75014 Paris

 Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 20h.
Nocturne le mardi jusqu'à 22h.
Fermeture le lundi.